Shigeru Suzuki, le japonais cubain
On repart aujourd'hui pour la deuxième semaine du grand guide pour découvrir la musique japonaise avec Shigeru Suzuki ! J’ai déjà cité ce nom plusieurs fois dans la description des albums précédents. Shigeru Suzuki est une pièce maitresse de la musique japonaise. Grand copain d’Haruomi Hosono, Matsutoya ou encore Hiroshi Sato, il faisait partie des projets Happy End et Tin Pan Alley. Il est connu pour être un musicien de session ultra productif, spécialement à la guitare. De 1967 à 2006, il a contribué à 588 enregistrements… Il a sorti au total 9 albums solos. Petite anecdote : on le sait, au Japon, il ne faut pas déconner avec les lois, Suzuki fait 6 mois de taule en 2009 pour possession de cannabis.
Shigeru Suzuki, Band Wagon, 1975, Panam, disponible sur les plateformes de streaming
Band Wagon est le premier album solo de Shigeru Suzuki, suivant de près la dissolution de Happy End. L’album est enregistré en Californie avec des musiciens américains issus de groupe réputés comme Santana ou Sly And The Family Stone.
Shigeru Suzuki, Lagoon, 1976, Panam, disponible sur les plateformes de streaming
La pépite de Shigeru Suzuki. Lagoon, son deuxième album, est de loin son meilleur. Avec des influences plus jazz et latino-bossa-samba que le précédent, Lagoon est subtil, fin et addictif. Une review de l'album résume parfaitement la manière dont il faut voir cet album. "Shigeru Suzuki voulait nous emmener tous avec lui pendant ses vacances à Hawaï, mais l'avion n'était pas assez grand, alors il a fait cet album à la place".
Difficile de se relever après un album comme Lagoon. Les albums qui suivent sont bons, mais n'égaleront jamais ce dernier. Ils valent tout de même la peine d'être écoutés, car ces disques cachent quelques petites perles, à vous de les retrouver…
Shigeru Suzuki, Telescope, 1978, Panam, disponible sur les plateformes de streaming
Shigeru Suzuki, Caution! 1978, Panam, disponible sur les plateformes de streaming
