La fête de la musique 2020 va bien avoir lieu

Alors que le secteur musical se réveille (tout doucement) avec pour exemple la réouverture des disquaires, la question de la fête de la musique était attendues. Elle aura bien lieu le 21 juin, comme prévu.  Le ministre de la Culture Franck Riester a parlé d’un événement qui aura "de la gueule" tout en tenant compte des règles sanitaires actuelles liées au coronavirus. 

Le secteur musical vit un vrai cauchemar avec plusieurs centaines de millions d’euros de perte (ainsi que la perte de très grands musiciens). Les salles de spectacles restent fermées jusqu’au 2 juin minimum et l’incertitude autour de la reprise des concerts n’a jamais été aussi grande. Ces derniers n’auront peut-être pas lieu avant 2021… C’est dans ces circonstances particulières que la fête de la musique, célébrée depuis 1982 peut jouer un rôle important dans un semblant de retour à la normale… Certes, il ne faut pas s’attendre à un miracle, les célébrations musicales de cette années seront bien différentes des autres. 

Tout le secteur de la musique est en train de se mobiliser pour mettre en place cet événement. Sur les ondes de RTL, le ministre de la Culture disait : « On essaie de proposer quelque chose qui ait de la gueule, qui permette aux Français de chanter, de jouer de la musique, sans prendre de risques ». Les règles de distanciations sociales vont évidemment rendre la chose bien compliquée. 

Franck Riester se demandait alors  « Jusqu'où on pourra l'organiser en physique, on est en train de regarder (...) Tout le secteur de la musique se mobilise. On essaie de préparer quelque chose qui puisse permettre, y compris à l'extérieur, de pouvoir organiser des événements. La limite est de ne pas prendre de risques avec des regroupements, un brassage de population trop important ».

Nous aurons probablement plus d’informations au cours des jours qui viennent. Le Disquaire Day lui, très attendu par tous les diggers sera étendu sur quatre jours, en juin, août, septembre et octobre… Étrange mais vrai. À suivre, on est tous un peu perdus.