La légende des cendres du père de Keith Richards
Nous retrouvons aujourd’hui notre légendaire Keith Richards pour découvrir l’une de ses frasques les plus célèbres : celle selon laquelle il aurait littéralement « sniffé » les cendres de son défunt père. Le point sur cette légende plutôt Rock’n’roll et inédite.
La carrière de Keith demeure impressionnante : avec ses comparses Stones, on ne compte plus le nombre de kilomètres parcourus par le guitariste au rythme des tournées et des concerts aux quatre coins du globe. En 2010, il publie « Life », roman autobiographique qui retrace son parcours, sa carrière musicale, mais surtout ses excès. C’est un secret connu de tous : le guitariste des Stones est un consommateur de drogues récurrent. Au cours de sa vie (notamment avec les Stones), Keith Richards carburera à de nombreuses drogues. En 2006, il arrête officiellement les drogues dures, et ne se cantonnera « simplement » qu’à l’alcool et le cannabis. Mais avant d’avoir trouvé le chemin de la rédemption, le célèbre papy rockeur avouera au cours d’une interview avoir sniffé les cendres de son père. Cette nouvelle fera l’effet d’une bombe médiatique à l’époque.
Keith, son père Bert et son fils Marlon Richards
Keith et Bert Richards n’ont jamais été réellement proches. À la fin des années 50, Keith ne voudra plus voir son père à la suite de son divorce. Il ne lui reparlera qu’au tout début des années 80. Décédé en 2002, Ketih raconte : « Je l'ai mis dans une urne en Angleterre. Quand j'ai soulevé le couvercle de l’urne, des poussières de papa sont tombées sur la table. Je ne pouvais pas balayer mon père d’un simple revers de la main. Mon père sait que j'ai toujours aimé la cocaïne, sniffé de temps en temps. Donc j'ai pris un rail de papa." Cette histoire, énième provocation dans la vie de la rockstar, est une des anecdotes les plus connues au sujet de Keith.
Il faut donc croire que cette tradition devrait perdurer : interviewé par un quotidien britannique, le guitariste confie vouloir que ses cendres soient à son tour sniffées par ses enfants. Il serait même prêt à « leur fournir une paille ». Il est d’ailleurs exceptionnel de constater (pour notre plus grand bonheur) qu’après un tel train de vie pendant des décennies entières, notre grand-père guitariste soit toujours de ce monde. Certains disent qu’il aurait littéralement remplacé tout son sang, l’ancien étant trop usé par une vie d’excès. Mais ça, c’est une autre légende… Ce que Keith nous aura appris, c’est que nous étions poussière et redeviendrons bel et bien poussière (à sniffer, qui sait…)