Never learn not to love, la chanson des Beach Boys écrite par Charles Manson 

On connait tous les airs de Wouldn’t It Be Nice ou encore Good Vibrations. Des titres qui donneraient envie de longer la côte ouest des États-Unis à bord d’un combi Volkswagen, planche de surf sur le toit. On ne présente plus l’iconique et ingénieux Pet Sounds (1966). Vous l’aurez compris, on va vous parler des Beach Boys. Mais aujourd’hui, chez Janis, on se nous penche sur une anecdote qui pourrait pour le moins être perturbante. 

Mythique groupe formé en 1961 en Californie, les Beach Boys sont avant tout une grande famille, composée des trois frères Wilson, de leur cousin, et d’un ami. Le quintet est l’un des plus grands représentant de la surf music, et se distingue également par ses harmonies vocales parfois complexes. 

Cependant, il existe une petite histoire encore méconnue de certains. Retour en 1968, avec plus d’une dizaine d’albums derrières eux, mais un Brian Wilson devenu trop instable, Carl Wilson prend la tête du groupe. Dans le même laps de temps, le troisième frère Wilson, Dennis, croise par hasard le chemin d’un homme, qui deviendra rapidement un ami proche. Cette rencontre n’est autre que Charles Manson. 

S’étant passionné pour la musique et le blues lors de précédentes incarcérations, et ayant une obsession presque malsaine pour les Beatles, il compose de nombreux morceaux. Ils les enregistrera au studio personnel de Brian Wilson, et cèdera même les droits d’une certaine composition, Cease to Exist, aux Beach Boys, en échange d’un peu de cash et d’une moto. 

Toutes ces péripéties ont lieu avant la dramatique série de meurtre de 1969 que le serial-killer allait commanditer. Never learn not to love est très rapidement enregistrée par les Californiens en septembre 1968, et le single paraîtra en décembre de la même année. Une version plus longue sortira sur le prochain album du groupe 20/20 (1969).

Sur le plan musical, les harmonies sont travaillées comme toujours, et le style se veut plus pop que la version originale, très blues. Certaines paroles sont modifiées, ainsi que la structure du morceau, afin d’en faire une version plus accessible. On vous laisse juger si le pari est réussi !