Hommage à Stanley Cowell, pianiste Jazz disparu il y a une semaine

Il y a quelques jours disparaissait le pianiste de jazz américain, Stanley Cowell. Loin de nous l’idée d’oublier un musicien talentueux qui a légué sa vie au magnifique monde de la musique. Voici donc quelques faits qui vous le feront peut-être (re)découvrir.
 

 

Né dans l’Ohio le 5 mai 1941, le jeune Stanley Cowell tombe tout petit dans la marmite du jazz. Alors qu’il n’est âgé que de six ans, il se découvre un intérêt pour cette musique syncopée grâce à un ami de ses parents dont le nom est déjà connu des mélomanes : Art Tatum.
 

 

Alors qu’il étudie à l’Université du Michigan, il fait la connaissance de plusieurs musiciens de la scène de Détroit, avec qui il se lie d’amitié. Il commence à jouer avec diverses formations pour finalement entrer en contact avec Marion Brown, avec qui il enregistre ses premiers paternes pianistiques en 1967.
 

S’ensuit une longue carrière de collaborations. De Larry Coryell jusqu’à Max Roach, en passant par Stanley Clarke, Miles Davis, Jack DeJohnette, Stan Getz, The Heath Brothers, Bobby Hutcherson, Roland Kirk, Archie Shepp ou encore Charles Tolliver, Stanley Cowell s’est retrouvé aux côtés de nombreux musiciens populaires et talentueux. Ce pianiste s’est également investi dans des productions personnelles, parfois politisées. Il s’est battu pour certaines causes qui lui semblaient justes, en se positionnant notamment contre la guerre du Vietnam, comme la majorité de la jeunesse pensante de l’époque.
 

Pour terminer cette brève introduction sur Stanley Cowell, le pianiste s’est également investi dans la production du jazz et de ses musiciens en cofondant le label Strata-East avec Charles Tolliver. De nombreux artistes sont passés par cette société, comme The Heath Brothers, Clifford Jordan, Cecil McBee, Pharoah Sanders…