Flashback : Le jour où les Foo Fighters ont provoqué des secousses sismiques semblables à une éruption volcanique
Le 13 décembre 2011, les Foo Fighters donnaient un concert à Auckland pendant plus de deux heures durant lequel deux stations chargées d’enregistrer l’activité géologique en Nouvelle-Zélande ont perçu des secousses sismiques semblables à celles d’une éruption volcanique.
Ce soir-là, la bande de Dave Grohl a marqué l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Dans le cadre de leur tournée qui a suivi la sortie de leur septième album studio, Wasting light, les Foo Fighters se sont rendus au Western Spring Stadium dans la ville d’Auckland le 13 décembre 2011 pour un concert de près de trois heures qui est directement entré dans le livre des records. Et pour cause, le groupe de rock a provoqué des secousses que le pays n’avait jamais enregistrées auparavant en dehors d'activités sismiques naturelles. Seul un match de rugby avait (presque) atteint les mêmes chiffres quelques années plus tôt.
50.000 personnes pour 5.000 tonnes de mouvement sismique
Le concert commence à 20h20, heure locale, après une première partie frénétique de Tenacious D. Le riff insolent de All my life, assuré par l’ancien batteur de Nirvana, retentit dans tout le Western Spring Stadium. Une minute et dix secondes plus tard, ce ne sont pas moins de 50.000 personnes qui se lèvent et s’agitent pour pogoter au rythme du refrain enragé de Dave Grohl : “Heeeeeey, don’t let it go to waste, I love it but I hate the taste, weiiiiight keepin’ me down !” Les chansons s’enchaînent, Rope, The Pretender, My Hero, Learn to Fly… 23 heures, le concert se finit. Évidemment, Dave Grohl a liquidé des litres de sueur, collé ses cheveux au micro sur huit chansons consécutives et traumatisé ses cordes vocales pour plusieurs jours… mais là n’est pas le problème.
Le lendemain, la presse internationale ne parle que de ça : le concert des Foo Fighters a enregistré des secousses sismiques dignes d’une éruption volcanique : “Les vibrations du concert ont été enregistrées comme signal intermittent et harmonieux, avec un pic de 3 hz, c’est-à-dire que le sol vibrait trois fois par seconde avec un joli mouvement rythmique”, a rapporté le site Geonet, “la cause du tremblement est très probablement la masse de 50.000 fans qui dansent, puisque 50.000 personnes équivalent en gros à une masse de 5.000 tonnes en mouvement simultané”.
Foo Fighters is the new Mount Ruapehu
Selon le site géologique, le concert des Foo Fighters pourrait être comparé à une éruption volcanique de l’un des volcans situés sur le Mount Ruapehu en Nouvelle-Zélande sur l’Île Blanche : “Le signal était similaire aux activités qu'on constate sur le Mont Ruapehu et sur l'Île Blanche, mais la forte corrélation entre le concert des Foo Fighters et le fait que ces données aient été uniquement enregistrées dans deux stations très proches du stade persuadent de l'origine humaine du phénomène”, assure Geonet.
Quelques jours plus tard, Dave Grohl est revenu sur cet événement (extra)terrestre dont lui seul a le secret : “Je n'ai pas réalisé ce qu'il était en train de se passer mais notre ingénieur son qui était au milieu du stade pouvait voir le sol faire des bonds de haut en bas. Après le show, tout le staff m'a demandé : As-tu senti cette putain de scène bouger ? Et c'était une énorme scène de festival ! C'était complètement fou”, a expliqué Dave Grohl au Hollywood Reporter. Le groupe a d’ailleurs rendu hommage à ce concert légendaire avec le clip vidéo de These days, composé principalement d’images de ce fameux live. Complètement foo !