5 moments de grâce immortalisés en vidéos qui vont vous mettre les larmes aux yeux #2
Deuxième épisode des moments de grâce immortalisés en vidéos avec aujourd'hui au programme : Bob Marley, Gainsbourg, Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, Jonathan Richman et John Lennon ! Gare aux frissons...
Bob Marley en prophète au One Love Peace Concert… Préparez-vous pour un mélange de frissons, sourires et larmes. C’était le 22 avril 1978 au National Stadium de Kingston, en Jamaïque. Ce concert mythique a eu lieu pendant une guerre civile politique en Jamaïque entre deux partis opposés, le Jamaican Labour Party et le People's National Party. C’est pendant le morceau Jammin, interprété par un Bob Marley en trans total que la magie va opérer. À partir de la deuxième minute de la vidéo, Bob Marley appelle les deux rivaux politiques Michael Manley et Edward Seaga à monter sur scène. Il finira finalement par joindre les mains des deux politiciens en scandant : “Love, prosperity, unity, Jah..Rastafari”. Hallucinant.
Serge Gainsbourg… Encore lui. En même temps, comment rester insensible devant cette version live totalement bouleversante de Sorry Angel, un de ses rares morceaux qu’il ne qualifiait pas “d’art mineur”. En effet, qu’il s’agisse du morceau en question et de son interprétation, on peut ici parler “d’art majeur” avec un grand A.
Le pouvoir unificateur d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. Comme à chaque fois à la fin du morceau Home, Jade et Alex vont dans le public et demandent aux spectateurs de raconter une histoire. C’est juste après l’excellente fan qui crie “put the phones away, put the god damn phones away” (6’57) qu’Alex est interpellé par un fan qui lui dit que le groupe était allé le visiter à l’hôpital, le jour même où on lui a fait une transplantation qui lui a sauvé la vie. Il est alors invité à monter sur scène. À voir !...
Tout réside dans le regard, dans la finesse de Jonathan Richman et l’interprétation de son chef-d’œuvre Affection, accompagné de ses Modern Lovers. C’est dans le cadre de l’émission TopPop en 1978 que cette représentation a pu avoir lieu. Si vous ne la connaissez pas encore très bien, la musique de Jonathan Richman est un trésor à découvrir (ou redécouvrir) sans aucune modération…
Pour finir en beauté cette liste, quoi de mieux que John Lennon en live au Madison Square de New York en 1972 ? Après une blague parfaitement dans son registre, “This song is another song from one of those albums I made since I left The Rolling Stones”, Lennon entame une version de Mother, probablement l'un de ses plus grands morceaux… Accompagné d’un saxophone tout du long de la performance, il démontre une nouvelle fois qu’il était l’un des tous meilleurs… Bouquet final à la fin du morceau avec l’honnêteté de ses “Mama don’t gooooooooo, daddy come home”